BOK! Nous voici de retour de ces 3 jours pluvieux à St Cloud où il fallait avant tout avoir pensé à prendre ses bottes et son k-way, ben oui, les bases quoi! Pas de live reports à proprement parlé tant la programmation est chargée (63 groupes tout de même!) mais un petit tour d’horizon de nos coups de coeur et nos coups de gueule du week-end.

Edward Sharpe and The Magnetic Zeros Rock en Seine 2011 © Nicolas Joubard

Edward Sharpe and The Magnetic Zeros © Nicolas Joubard

CSS Rock en Seine 2011 © Nicolas Joubard

CSS © Nicolas Joubard

Rock en Seine 2011 © Nicolas Brunet

Rock en Seine 2011 © Nicolas Brunet

Ouverture du festival plus qu’attendue vendredi avec la présence exceptionnelle d’Edward Sharpe and The Magnetic Zeros sur la toute nouvelle scène Live Pression du domaine. Exceptionnelle car trop rare et frustrante car trop courte, 40 minutes de scène, un hors d’oeuvre comme dirait l’autre. Pas le temps pour la fanfare de réellement prendre ses marques et d’intensifier les morceaux comme on le voudrait, pas le temps de se laisser aller alors qu’au final on voudrait que ça dure des heures, after comprise. C’est dommage mais ça réchauffe quand même et autant vous dire que ce n’est pas rien.  On change de décor, direction la grande scène pour écouter Odd Future, quitter l’univers des Bisounours et pénétrer dans les bas fonds d’un hip-hop tranchant et revendicateur mené par le flow de maître du très imbu Tyler The Creator. Un show incisif, une petite claque lyricale qui fouette et réveille autant que l’averse glaciale qui se prépare. Un petit tour au bar à vin, histoire de se remettre en place. La pluie menaçante n’a pas encore fait son entrée en scène pourtant on pourrait se convaincre du contraire dès l’apparition de Lovefoxxx, lead singer on ne peut moins charismatique de CSS (Cansei de Ser Sexy, LOL!), maquillée comme une voiture volée et dont la tenue a l’air d’avoir survécu à la pire des catastrophes naturelles…on est contents de notre halte à la Guinguette, c’était nécessaire. Allez, on s’est bien fendu la margoulette, si on allait faire un tour à la Cascade, terre d’accueil du rappeur Kid Cudi qui, on l’espère, va nous faire oublier cette mauvaise blague brésilienne. Sauf que non, maudits nous sommes. Problèmes techniques, retard et manque d’entrain sont les caractéristiques du show qui sera d’ailleurs écourté, pour le meilleur. Je me refuse de mettre en doute le talent de Mr. Mescudi et considère cette parenthèse comme une mauvaise passe. Le groupe qui suit nous en promet une superbe, c’est parti pour General Elektriks et ce qui devait arriver arriva. Fidèles à eux-mêmes, les General Elektriks nous ont une nouvelle fois offert un show digne des plus grands groovers de l’univers. Un set basé sur les morceaux de Good City For Dreamers qui les a révélé au grand public, jonché de nouvelles boulettes  (cf. Le clip du jour : Summer Is Here de General Elektriks) qui laissent présager un joli bébé pour le mois d’octobre.  Je ne cesserai jamais d’être abasourdie devant la technicité d’Hervé Salters et son clavier. Et son imagination. Et sa voix. Et ses petits sauts. Et ses copains derrière. Et…on continuera plus tard, Yuksek débarque sur l’industrie. Bien que très peu emballée par le dernier opus du Dj, les titres en live m’ont presque convaincue d’en avoir sous estimé la qualité. Avec un début de show un peu plan-plan, sans vraie grosse prise de risque, c’était pas gagné. Puis la tension s’est dissipée, la confiance s’est installée et c’est à un live haut en couleur qu’on assiste finalement, subtile et péchu, avec ce qu’il faut de french touch pour nous laisser gentiment happer par l’appel de Berlin, clôture dynamique de cette première journée. Im(pk)ble.

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